Publié le 7 Mai 2016

Le corps comme une barque
La mousson de larmes, quintessence sacrée.

Les mots s'égrènent et flottent jusqu'au cœur
Les partages au creux de l'oreille
L'intime transparent dans le regard.

Le corps fondant sous les mains
Le cœur glissant sur le corps.

Le hurlement de la vie qui trouve enfin une issue.

On respire
La grande parade de la vie déboule dans les corps :
Les animaux, les ancêtres
Les anges, les esprits,
Les plantes, les pierres
Juste là pour sonner le ralliement de la vie
Juste là pour me susurrer la vie
Transmettre la conscience de l'invisible et du transparent.

Puissance et douceur sans limites s'emparent de l'âme
Douleurs acides et percutantes, sarbacanes de la mort aiguillonnent le corps
Alors, dans le virage ou le creux que j'imagine abîme
La flamme s'envole encore plus belle
Le chant peut s'élever, léger filet de la source il enfle sans retenu
Le ventre se desserre et mesure, hébété, la grandeur de la vie
Le regard flotte, pénétrant la clarté de l'aurore.

Le sens se révèle par mes sens réveillés

Danièle

Lundi 25 avril 2016

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Rédigé par sentiers créatifs

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